Dans un monde bien pauvre en éloquence, le bon usage des arguments, des mots et des techniques rhétoriques constitue un outil persuasif de première force.
Le débat, la polémique, la controverse, la négociation, toute discussion en réalité, constituent un duel comme ils s’en pratiquaient jadis. Épées et phrases cherchent de même manière le coup qui affaibli, la feinte qui blesse, voire la botte secrète qui tu e. Le « mais vous avez tout à fait raison monsieur le premier ministre décoché par François Mitterrand à Jacques Chirac, n’a rien à envier à la pointe d’épée fichée par le chevalier de Lagardère au front du Duc de Gonzague.
La communication orale devient alors « escrime oratoire ». Car c’est bien d’escrime oratoire dont il s’agit : attaquer, parer, riposter, réfuter, esquiver, jouter, lutter, pour en toute fin vaincre et remporter le duel des idées, des arguments, de l’influence.
L’escrime oratoire se pratique en salle de réunion, au micro de l’assemblée générale, au pupitre de l’orateur, sur les réseaux sociaux, elle se déploie face au client, à l’investisseur, au journaliste, à l’électeur, à l’opposant, au partenaire…, etc.
Se former à l'escrime oratoire, la pratiquer et bien l'utilisé, offre des armes sans comparaison pour imposer ses idées et constitue un levier d'action incomparable.